La coronapandémie a rendu nécessaire pour de nombreux employeurs d'enregistrer le statut vaccinal des collaborateurs. En particulier dans le domaine de la vaccination obligatoire liée à l'établissement, celle-ci devait également être documentée et, le cas échéant, prouvée.

Avec la fin de l'obligation de vaccination liée à l'établissement, la question se pose de savoir comment traiter ces données à partir de maintenant. Supprimer ou conserver, telle est la question. Pour pouvoir continuer à conserver les données relatives au statut vaccinal, il faudrait disposer d'une base juridique. Celle-ci pourrait résulter de différentes dispositions.

Statut vaccinal dans les ordonnances Corona des pays

Pour les personnes travaillant dans les hôpitaux, les établissements de rééducation, les établissements de soins et les établissements similaires, le § 28b I n° 3 IfSG prévoit toujours l'obligation d'effectuer un test. Ce test doit être effectué trois fois par semaine. Certains Länder ont dérogé à cette règle en prévoyant que ces personnes ne doivent se faire tester que deux fois par semaine si elles présentent une preuve de vaccination ou une preuve de guérison (par ex. § 4 I 1 Niedersächsische Corona-Verordnung).

Si un travailleur fait usage de cette dérogation, il existe une base juridique pour continuer à enregistrer le statut vaccinal.

Statut vaccinal dans la loi sur la protection contre les infections

§ L'article 35 VI de l'IfSG stipule que les "établissements de soins et d'hébergement pour personnes âgées, handicapées ou dépendantes ou établissements comparables" sont tenus de fournir à l'Institut Robert Koch (RKI) des informations sur leur statut vaccinal. Ces informations incluent le pourcentage de personnes vaccinées. Il s'agit de toutes les personnes employées et traitées ou soignées dans l'établissement. Les données sont transmises au RKI sous forme anonymisée.

Dans ces cas, il existe une base juridique pour continuer à stocker les données relatives au statut vaccinal.

Objections à la praticabilité de l'effacement

Certains affirment que les employeurs devraient continuer à conserver les données relatives au statut vaccinal parce qu'il n'est pas possible de prévoir s'il faudra les collecter à nouveau dans un avenir proche. Si les infections devaient à nouveau s'aggraver à l'avenir au point que les données sur le statut vaccinal redeviennent pertinentes, il faudrait les collecter à nouveau, ce qui entraînerait une charge de travail importante.

Ces objections ne constituent pas une base pour continuer à stocker les données sur le statut vaccinal. Personne ne peut déterminer avec précision si et comment le virus Corona continuera à se propager. Dans de tels cas, la décision de poursuivre la conservation doit être laissée à la prérogative décisionnelle du législateur.

Si l'on continue malgré tout à stocker les données relatives au statut vaccinal, cela équivaudrait à une conservation illicite des données. Cela impliquerait une intervention des autorités de contrôle.

Conclusion

Dans la plupart des cas, la fin de l'obligation de vaccination liée à l'établissement et l'aplatissement des dispositions légales relatives à la conservation des données sur le statut vaccinal signifient que ces données doivent être supprimées. La finalité de leur conservation n'est plus d'actualité.

Dans les quelques cas exceptionnels mentionnés, les données peuvent continuer à être conservées. Si ces exceptions expirent également à l'avenir, les données de statut vaccinal concernées devront également être supprimées. Les employeurs concernés devraient dès à présent réfléchir à une procédure de suppression appropriée.

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